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Intro à l’aromathérapie scientifique: formation D.Baudoux

Un cours accessible à tous ceux qui s’intéressent déjà un peu aux huiles essentielles dans leur quotidien. Ce que j’ai le plus apprécié? Comprendre enfin pourquoi on utilise telles ou telles huiles essentielles pour tel ou tel maux… On sait tous que le tea tree est un bon anti-infectieux, que la lavande relaxe, que le ravintsara est bon stimulant immunitaire…etc… Mais pourquoi? C’est ici qu’entrent en scène les familles biochimiques qui composent les huiles essentielles, vous savez ces noms un peu barbares comme les phénols, sesquiterpènes, les esters, les cétones, les aldéhydes terpéniques et j’en passe! Dans chacune de ces familles, on y retrouve les molécules qui leur appartiennent: carvacrol, limonene, linalol, geranial… Voila bien des mots qu’on a certes déjà entendu dans notre pratique des HE mais que nous sommes peu à vraiment savoir déchiffrer, retenir et connaître leurs rôles… Par flemme, bien souvent! Moi, la première je vous rassure! Enfin, jusqu’à ce que je fasse cette formation et que tout s’éclaire au niveau de la connexion de mes neurones! Il va falloir continuer à potasser et surtout pratiquer mais voilà déjà une énigme de résolue!

 

Maintenant, je sais pourquoi, par exemple, la cannelle écorce est dermocaustique à l’état pur: cette dernière est riche en aldéhydes aromatiques: famille biochimique qui est très dermocaustique… ou encore pourquoi on n’arrête pas de nous répéter de ne pas diffuser de la menthe: les huiles essentielles de menthe sont riches en cétones (carvone, menthone…) et peuvent se révéler neurotoxiques… on comprend mieux pourquoi le mode en diffusion n’est pas le plus approprié…

 

J’ai été étonnée d’entendre que certaines de mes collègues (on était environ une trentaine de filles pour 3 hommes…) avaient du mal au départ avec les noms latins des huiles essentielles… Comme quoi nos parcours différents nous amènent plus ou moins à de facilités selon les thématiques… Pour ma part, j’ai plus de mal avec le calcul mental! Les plantes en latin me sont déjà familières grâce à mon job actuel de paysagiste… C’est là, que je me rends compte que le rôle de formateur n’est pas si évident: mettre à la portée de tous des connaissances que nous pensons parfois comme basiques. Alors, un grand bravo à Julien Kaibeck le formateur, très bon pédagogue utilisant à la fois des images mentales et visuelles, son sourire et son humour !

 

Le support de cours est très complet mais aussi très clair. Ce qui n’empêche pas la prise de notes car des exercices sont donnés, des anecdotes racontées, des réponses apportées aux questions personnelles… Le cours est bourré d’astuces et de conseils. Le premier jour est consacré à l’histoire de l’aromathérapie, aux familles biochimiques, aux précautions à prendre… Le deuxième jour est plus pratique avec la création de recettes  (explication des maux puis apprendre à composer selon les spécificités des HE et les actions de leurs familles biochimiques) et différentes thématiques sont abordées: les infections hivernales, le stress, la cosmétique… L’aromathérapie est une médecine de composition qui peut s’adapter à chacun (avec les précautions à prendre pour les bébés et femmes enceintes…) Pendant ces deux jours, nous avons pu sentir, toucher, différencier: l’aromathérapie nous fait redécouvrir notre nez ! Par exemple: différencier la lavande vraie et la lavande aspic (camphrée) ou bien la sauge officinale (camphrée) et la sauge sclarée…

 

Le saviez-vous?

- l’origan compact est considéré comme « l’antibiotique de l’aromathérapie »… – oxyde/alcool + alcool = action antivirale