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Le BNB ou Bonheur National Brut

D’après Wikipédia:

 

 

 

« Le bonheur national brut (BNB) est une tentative de définition du niveau de vie en des termes plus psychologiques et holistiques que le produit national brut. Cet indice a été préconisé par le roi du Bhoutan, Jigme Singye Wangchuck, en 1972. Son but étant de bâtir une économie qui servirait la culture du Bhoutan basée sur des valeurs spirituelles bouddhistes. Parmi d’autres objectifs moraux, il sert à guider l’établissement de plans économiques et de développement pour le pays. »

 

« Il apparaît comme un indice englobant PIB ou l’IDH, qui apparaissent comme insuffisants pour mesurer le bonheur des habitants d’un pays. Cet indice repose sur les quatre principes fondamentaux auxquels le gouvernement du Bhoutan attache une part égale :

 

  • croissance et développement économiques ;
  • conservation et promotion de la culture ;
  • sauvegarde de l’environnement et utilisation durable des ressources ;
  • bonne gouvernance responsable »

 

Le BNB est bien entendu quelque chose de subjectif puisque la notion de bonheur est différente selon chacun. Les statistiques se fondent alors sur le nombre de plaintes, ou le nombre d’anti-dépresseurs…etc. De plus, toutes ces notions ne sont que des chiffres… c’est comme essayer de faire figurer sa douleur sur une échelle de 1 à 10: chose très compliquée à réaliser.

 

On peut trouver des grandes lignes (voir cet article: http://www.globeco.fr/bonheur-national-brut), mais toutes peuvent être controversées: par exemple: ce n’est pas parce qu’on vit jusqu’à 65 ans qu’on aura vécu heureux… et ce n’est pas parce qu’on est une femme considérée comme l’égale de l’homme, avec un travail, de l’argent et cultivée, qui vit jusqu’à 65 ans, qu’elle aura vécu heureuse!

 

 

Déjà, on enlève tous les tabous de la parité encore valables aujourd’hui et ensuite on enlève tous les facteurs personnels psychologiques ou non: deuil, souvenirs d’enfance. Et si tout simplement, certains aspiraient à vivre SIMPLEMENT?

 

Je connais des personnes qui ne vivent qu’avec ce qu’ils ont besoin pour vivre, qui vivent de leur passion, et leur but premier étant justement de VIVRE et d’essayer de profiter de chaque instant présent. Chose plus facile à dire qu’à réaliser réellement… Je peux dire, que moi-même, je suis loin de le faire…et je suis loin d’être pour l’instant courageuse pour le faire! Pour moi, aujourd’hui dans notre monde: vivre volontairement simplement est très courageux!

 

 

 

Le PIB et la croissance d’un pays ne sont pas forcément synonymes de bonheur… On nous fait croire à un certain bonheur matériel, de (sur)consommation, c’est un engrenage sans fin: on veut toujours plus.

 

Effectivement, je le crois, que dans nos pays occidentaux, on ne peut vivre heureux sans une certaine somme d’argent… qui reste à définir, mais c’est comme ca: aujourd’hui les héros tels que l’abbé pierre ne sont plus nombreux. Si on est pauvre, on ne sera pas heureux. Pour pouvoir s’en sortir ou faire des projets, il faut un minimum d’argent… Parce que nous sommes dans un pays qui vit sur l’économie et l’enrichissement. C’est peut être plus facile de vivre simplement dans des pays encore peu touchés par la bourse et l’enrichissement individuel (monétaire et non spirituel). Malheureusement, dans cette émission aux infos de ce soir, même le Bouthan, bouddhiste, commence à s’ouvrir « au monde moderne » et le BNB commence à s’effriter…

 

 

Les jeunes du Bouthan commencent eux aussi à croire au miroir aux alouette de l’enrichissement…matériel.

 

 

Quand je vois toutes les guerres qui ont eu lieu, celles qui ont toujours lieu, le nombre de SDF et ceux qui au contraire sont si richissimes que meme leur descendance pourra vivre sur leurs royalties, les corrompus et ceux qui détruisent la planète et l’environnement: je me dis: est ce que l’homme est fait pour vivre heureux? Lui qui veut posséder puissance, et dominer? C’est après, quand je repense aux différentes associations humanitaires, ou environnementales que j’essaie de soutenir par des dons, des articles sur ce blog…(modeste mobilisation, j’en conviens) que je me dis que ce monde n’est peut être pas foutu et qu’il y’a encore des gens (plus courageux que moi) qui sont HUMAINS et qui se bougent pour voir réapparaître le véritable bonheur…

 

Ne criez pas tout de suite au scandale, je vis moi aussi en France, j’ai internet, un ordinateur, et des choses plus ou moins utiles… Néanmoins, je ne pense pas être dans une logique de surconsommation mais en même temps je ne pense pas être à 100% heureuse non plus… Est ce que plus de croissance et plus d’argent me rendrait plus heureuse? Je ne pense pas! (Par contre, il m’aiderait à payer plus facilement mes impôts (!)). Le bonheur se vit à l’intérieur de nous, en échangeant avec les autres, en aidant autrui, en s’épanouissant sur son lieu de travail, dans sa famille, il se différencie selon sa culture, ses croyances… bref tout ca: ce sont des relations humaines et non des relations monétaires!

 

 

Me concernant, je me dis toujours qu’un jour, je serai humanitaire: je m’impliquerai beaucoup plus dans les associations, et qu’un jour j’ouvrirai mes gîtes rénovés dans un corps de ferme des Pyrénées, dans lesquels je ferai profiter et visiter mon jardin paysager… Mais avant je veux pouvoir « assurer un minimum mes arrières »…. Tout cela est quand même très paradoxal, moi la première, qui ne suis pas complètement heureuse mais qui n’ose pas franchir des pas par peur : peur de ne pas savoir de quoi sera fait demain, peur de manquer d’argent, peur de …etc, sans doute.

 

 

Une collègue architecte avec qui j’ai un peu travaillé part pour une année ou plus en Inde… pour s’y retrouver, faire du yoga, faire des rencontres humaines…etc… Je l’envie mais je sais que je ne sauterai jamais le pas…! Voila où le bonheur se trouve: où on veut bien le trouver quand on s’enlève nos contraintes personnelles mais aussi où on peut le trouver quand ceux autour de nous nous libèrent de leurs empreintes… Car il ne faut pas rêver, pour nombre de personnes, cette collègue architecte fera des envieux (« elle doit etre riche, pour se prendre une année de vacances ») ou sera source de médisance (« encore une qui ne veut pas travailler et vivre sur notre dos »)

 

 

 

Et moi où trouverai-je mon bonheur parfait?! je me pose encore la question… Et si tout se résumait dans un VRAI sourire?